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Blogue
Accueil Consommation Vivre sans plastique : Le consommateur est-il fautif?
Consommation
Cindy 31 août 2021

Vivre sans plastique : Le consommateur est-il fautif?

« Des fruits emballés dans des pots de plastique ou des capsules de café, ça n’existait pas il y a 15 ans. On est vraiment dans le prépréparé, le proportionné. On s’est éloignés encore plus de l’endroit où est produite la nourriture. » LA PRESSE

Oui, nous en sommes bien loin effectivement. D’ailleurs, je crois que cela remonte aux années 1800, en même temps que la révolution industrielle pour être plus précise. Cependant, je ne crois pas que nous ayons oublié ce qu’était la nourriture. Je crois en effet qu’une certaine partie de la population choisit trop souvent l’option de la facilité, mais surtout qu’une grande majorité du problème réside dans les options que nous avons à portée de mains lorsque vient le temps de faire des choix éclairés face à notre consommation. Et personnellement, même si je réalise qu’il est de plus en plus évident qu’avec une famille réduire ses déchets se fait par la cuisine, je comprends tout à fait celui ou celle qui choisira le contenant de sauce commerciale au supermarché afin de réaliser un gain de temps dans sa routine. D’ailleurs le manque de temps est souvent l’une des raisons qui me poussent à refuser de faire certaines choses, comme de la mise en conserve, à titre d’exemple.

Si je vous raconte cela, c’est que je remarque une tendance culpabilisante avec le mouvement zéro déchet et zéro plastique. Que ce soit de bannir les pailles, ce que déplorent plusieurs associations en lien avec les personnes souffrant de handicaps, en perte d’autonomie ou avec des troubles moteurs ou encore de mettre la faute sur les consommateurs sur leur « mauvais choix » d’achats, on en vient à oublier qui font les choses et d’où elles viennent à prime à bord.

Dans une discussion enflammée sur les réseaux sociaux, on me mentionnait d’ailleurs que les personnes habitantes seules et les personnes actives avaient réellement de la difficulté à faire des choix écologiques lorsque vient le temps d’acheter de la nourriture. Si en plus on leur demandait de réduire leur déchet en cuisinant davantage, c’était d’ajouter de l’huile sur le feu ! Je ne comprenais pas vraiment, jusqu’à ce que je tente l’expérience de faire des courses au supermarché en générant le moins de déchets possible, comme jadis, lorsque je vivais seule.

À cette époque, je me souviens que j’achetais encore de la viande. Ma mère me disait souvent : « Tu devrais acheter le paquet combo, c’est beaucoup moins cher » ! Au final, je lui répondais que le morceau de viande seul dans la petite barquette en styromousse me permettait de faire plus d’économie sur le coup, tout en évitant le gaspillage.

Et j’avais raison sur ce point, surtout en considérant le budget hebdomadaire dont je disposais pour m’alimenter.

À cette époque, j’allais dans le seul marché à proximité de mon domicile. Je me plaisais à raconter que je préférais et de loin tout acheter au même endroit plutôt que de faire le tour de la ville afin de profiter des rabais en circulaires. J’ajoutais à l’insulte en affirmant que d’utiliser mon véhicule pour faire mes achats allait me coûter plus cher en essence et en temps.

Alors, qu’en est-il de nos jours pour un(e) travailleur(euse) régulier(ère) habitant seul(e) et sans véhicule ? C’est sans grande surprise que je me suis retrouvé nez à nez avec une grande bannière afin de me faciliter la vie et réduire mon trajet vers la maison les mains pleines.

Grandes bannières et déchets plastique, bonjour?

Dès mon entrée au supermarché, je suis déjà devant une offre incroyable de produits tous faits. Avec mes connaissances actuelles, je fais la moue sur cette option et je me dirige dans la section des légumes où je suis éblouie par le reflet du plastique ! Comme si ce dernier n’était pas suffisamment présent sur les tablettes, il fallait que la pandémie vienne en ajouter une couche. Je n’étais pas sortie du bois…

Dans la section des légumes, dans le but de réduire le plastique, j’ai dû faire appel à un commis afin de lui demander gentiment d’aller me chercher des concombres et des poivrons à l’arrière… ce qui alourdira ma quête en termes de temps, sans compter le dérangement du commis !

Une laitue ? Je suis peut-être mieux de prendre celle déjà préparée en barquette de plastique afin d’éviter le gaspillage. De toute façon, la laitue de base est atrocement étouffée sous une pellicule et je devrai la laver en prime.

Au rayon des pommes, je sursaute en réalisant que mes 6 pommes en vrac me coûteront le même prix que le sac en plastique de 5lbs en format familial.

Pour avoir des carottes, je dois absolument prendre un sac de 2 kg ou acheter celui de petites carottes nantaises en portion plus raisonnable pour mon statut de célibataire et surtout… de femme sans véhicule. À ce point, un sac ou un sac ?! Lequel choisir ? Je choisis donc l’option la plus locale possible.

Pour le yogourt, je dois me rabattre sur les formats individuels ou en pot de plastique en format de 4 portions si je veux éviter le gaspillage alimentaire. Encore une fois, l’option à usage unique jetable est moins coûteuse que celle en format de 4 portions.

Du lait ? Idem… les formats de 2 L et 4 L sont ceux qui contiennent le moins d’emballage et avec le meilleur prix/litre. Je choisis donc un format plus petit afin d’être raisonnable en fonction de ma consommation.

Je me dirige alors dans la section de la viande et je sélectionne les brochettes de poulet en paquet de deux déjà en barquette. De toute façon, je n’ai pas le temps de me farcir un poulet rôti en solitaire… ici encore, je tente de conserver mes réflexes de « célibataire ». Alors styromousse pour styromousse, je ne vois pas de réelle économie de déchet ici.

Au rayon des conserves, j’attrape ce qui se fait en petit format pour les légumineuses. Je pourrais utiliser le sec, mais ça impliquerait qu’en plus de devoir cuisiner un repas, je sois obligé de préparer mes aliments de base pour cuisiner… Ok, je veux bien faire un effort sur ce point. Je vais prendre le sac de légumineuses en petit format. Mais que vois-je, encore du plastique ! On ne s’en sort définitivement pas.

Crédit photo : Laura James

De retour à la section des repas préparés, je réalise à mon grand désespoir, qu’afin de cuisiner quatre repas de soirée pour une personne seule, j’aurai généré autant sinon plus d’emballage que d’avoir fait le choix d’opter pour des repas préparés sur place par le commerçant… et ce, pratiquement au même prix ! C’est incroyable…

J’arrive donc à la caisse en regardant mon petit panier et je me sens atrocement coupable. Pourtant, avais-je « vraiment » le choix en fonction de ma réalité ? Pas vraiment. C’est tout ce que l’offre de commerces à proximité me proposait comme solution. J’aurais bien aimé que l’épicerie me propose des options en vrac, mais il semblerait que ce ne soit pas le problème des grandes bannières. Pourtant, faire ses courses dans un supermarché c’est la réalité de BEAUCOUP de personnes au Québec.

Un poids, deux mesures

Que fait-on alors en étant seul(e), loin des solutions miracles, afin de réduire nos déchets en présence de tout ce suremballage ? On tente par tous les moyens de choisir l’option la moins « pire ». C’est à cet instant que l’on réalise qu’il est grand temps que les grandes bannières se réveillent ! Oui, le consommateur a besoin d’éducation, mais il a aussi besoin qu’on lui propose des solutions afin de se rendre au bout de ses objectifs, surtout lorsque l’on réalise que plus de 70 % des emballages rapportés à la maison proviennent de nos achats courants.

On demande alors au gouvernement de s’en mêler afin de répondre aux pressions faites par la population sur les nouveaux enjeux environnementaux. Malheureusement, comme tout effet cobra, c’est avant tout dans les poches du consommateur que l’impact se fait sentir en premier créant ainsi son lot de détracteurs envers les environnementalistes accusées de tous les maux. Ainsi, plutôt de se lier à la cause, les gens se divisent et se haïssent.

L’effet cobra caractérise toute solution à un problème qui n’a pour effet que d’aggraver la situation, alors que l’intention de départ était bonne.

Pendant ce temps, sagement dissimulé dans sa cache, le cobra regarde la valse passée, satisfait de voir tous les regards pointés sur le consommateur fautif pendant qu’il planifie déjà sa prochaine campagne publicitaire…

Aux entreprises, les solutions existent pourtant :
  • Réduire le plastique avec une offre adaptée par des caissons hermétiques transparents pour la conservation des légumes.
  • Offrir des solutions en vrac pour plusieurs produits d’usage courant.
  • Permettre aux clients d’apporter leur propre contenant pour les services à la coupe à la boucherie, boulangerie, poissonnerie ou offrir un service de consigne.
  • Offrir un service de consigne pour les repas préparés.
  • En faire la promotion afin de rendre le tout accessible et visible par la clientèle.

Saviez-vous que le Circuit Zéro Déchet possède actuellement plus de 460 commerces qui proposent des solutions de réduction des emballages à la source pour les consommateurs ? N’hésitez pas à les visiter pour faire vos emplettes !

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